
Avec «Habiter Bex, 42 nuances de Bellerins», j’ai voulu donner
la parole à des personnes que j’ai l’occasion de
côtoyer de près ou de loin avec le sentiment qu’elles
sont «habitées» par Bex, dans le sens qu’elles ont
un réel attachement à Bex.
Je remercie Gabriel Monnet, talentueux photographe
bellerin, dont les portraits dévoilent et nuancent avec
sensibilité la personnalité des Bellerines et Bellerins
de coeur que j’ai interviewés.
La dernière interview fictive de Jean de Charpentier
est un prétexte pour faire dire au grand géologue et
botaniste du XIXe siècle ce que toutes les personnes
ont, d’une manière ou d’une autre, exprimé à travers
ce livre : Bex jouit d’une histoire et d’une grande
richesse naturelle qu’il s’agit de préserver.
C’est le portrait de Fréddy Gerber, ancien archiviste communal, qui apparaît en couverture du livre. Malheureusement il est décédé quelques mois à peine après sa publication. Ce livre lui est dédié.

La précarité est à nos portes. L’association Tables du Rhône recueille des aliments invendus dans les grandes surfaces et la redistribue aux personnes inscrites à l’aide sociale. A l’occasion des 10 ans de cette association active en Valais et dans le Chablais vaudois, j’ai interviewé 26 personnes qui s’approvisionnent aux Tables du Rhône. 26 témoignages comme les 26 lettres de l’alphabet. Exemples. Mme C: « Le père de ma fille devrait me verser 800 francs par mois de pension alimentaire, mais il a fait faillite et n’a plus de revenus. » Mme F: « J’ai travaillé toute ma vie et je me retrouve à devoir survivre avec une rente AVS de 1175 francs par mois. » M. H a été victime d’un accident de moto, il a perdu sa santé et son travail: « Lorsque l’on se retrouve au social, c’est très dur de se projeter dans le futur. Nous entrons psychologiquement en mode de survie ».





